Chambre n°205 - Gregorian von Holenfels.

Vu qu'il était temps d'aller se coucher, Gregoire revînt dans son élégant studio puis se mit en pyjama, un magnifique pyjame de soie pourpre.

Gregoire: 5 appels manqués de ... Maman. -_-

Je lui envoyai un petit sms d'excuse.

Allez hop, au dodo. J'espère que cette année au pensionnat Gocederiche sera excellente !

Je rentrai en courant dans la chambre, mes livres traînaient sur le lit, je les reposai sur l'étagère et je changea les draps. J'aérai un peu la pièce en ouvrant la fenêtre et je rangeai ma valise qui n'était pas encore entièrement vidée dans l'armoire. C'est alors que Angelina toqua à la porte.

"- C'est ouveeeeeert !"

J'entre. Sa chambre est magnifique...

- Encore merci... Au fait, si tu pouvais juste mettre a sécher le journal.. Merci ! Dedans, il y a quelque chose d'important .. pour moi.. et pour toi aussi.

Mon coeur bat la chamade.

- Pas de problèmes !

Je le mis sur le chauffage dans la salle de bain. J'avais accidentellement ouvert le journal et je constatai une écriture appliquée, il y avait écrit :"Il me plait beaucoup, mais je n'ose pas lui dire." Ahlala cet Hugo, la chance qu'il a. Je revins dans le séjour qui me servait de chambre:

- Voilà, et alors, tu lui a déclaré ta flamme ?
J'eus un sourire forcé alors que ça m'agaçait fortement.

Grégoire me fixe étrangement.

- Le journal. Lis-le, sil-te-plait...

Je ferme les paupières, à cause de la porte.

- Tu pouvais rester, j'allais pas te sauter dessus...

Seule dans sa chambre, assise sur son lit, je me laisse tomber. Me larmes en profitent pour s'échapper. Je m'installe dans son lit, me colle contre le mur, laissant une place à Grégoire, car dormir sur le divan c'est pas cool. Il m'aime... et moi aussi.. Mais on ne sort pas ensemble. J'adore l'odeur de ses draps ! Je prends mon ipod, me referme sur moi-même. Merci Linkin Park de ne pas me laisser seule...

Pff !! Il fait trop chaud ! J'en ai assez de pleurer.. Il est long. J'ouvre les rideaux, puis la fenêtre. A l'autre bout de la cour, j'aperçois une personne, assise dans l'herbe, qui pleure.. C'était lui. Je pose ma tête sur le rebord de la fenêtre. La lueur de la lune le rends magnifique. Je lève la tête.. Une étoile filante.. Soudain, un gros coup de vent, je me prends la fenêtre dans le nez.

- AIE !

je me dépêche de tout refermer. Je fais semblant de dormir, le coeur qui bat au rythme d'une formule 1. Les fenêtres ne m'aiment pas, décidément. Même. Rien ne m'aimais ici. Même pas lui. Pas assez pour me le dire...

(HS : Merci d'avoir barré le "Elle ronflait".)

Je me suis réveillée en pleine nuit. ... Je n'étais plus seule.

Son odeur.
Son souffle chaud sur ma nuque.
Ses bras autour de mon corps.
Son ventre collé à mon dos.
Lui contre moi.
Moi contre Lui.

C'est parfait...

- Grégoire.. Tu dors ? Sinon.. Je t'aime.

N'entends pas de réponse, je décide de me rendormir.. Je suis si bien.

// Le lendemain //

Tiens ? Il pleut ? ... Je me relève, les paupières collées. J'ouvre le rideau. La lumière m'agresse.

- Ahh.

Non il fait trop beau. Ça vient de la salle de bain. Je tâte le lit à côté de moi, vide. Je me lève, en zigzaguant (je suis pas réveillée). Je toque à la porte de la salle de bain.

- Grégoire, c'est toi ??

C'était ça voix, mais bon. Ou ça un déjeuner ?! Je me retourne, voit le plateau, me rue dessus !

J'avale le jus d'orange et dévore les pancakes...
Après avoir fini de manger, je commence à fredonner :

- C'est si bon !

Pour le plus grand bonheur de mes yeux, il est torse nu.. C'est pas mal pour notre premier jour ensemble. Malheureusement, il repart vite se changer, pour le malheur de mes yeux.

- Moi ? Aimer lire ? BIEN SUR !! j'adore ça ! Je dévore des livres, et d'ailleurs... MA VALISE !! Tout mes livres sont foutus !!!

Il me parle, tranquille, puis tombe, se cogne violemment la tête..

- Grégoire !! Tu vas bien ???

Je le voit, gémissant, tenant sa tête entre ses mains. Un peu de liquide rouge se dépose sur le sol.

- Ah non pas lui.. P****N !!

Je le prends dans mes bras, manque de glisser à mon tour, ouvre la porte, le traîne à moitié par terre, il est lourd. Je me dirige vers l'infirmerie, en espérant que l'infirmière est là cette fois. J'ai vraiment un sort de malchance sur moi ! ..

// On continue à l'infirmerie //



( HS : je continue demain, je m'en vais la)

Je rentrai dans la chambre 204, je n'y avait pas mis les pieds depuis près de trois semaines ! Nous étions déjà à la mi-octobre... Une tonne de devoirs était posée sur mon lit, un message de camarades surpris de mon départ soudain, et, une boîte enveloppée de papier noir, et d'un noeud doré. Je m'assis sur le lit, et ouvris le paquet.

Il y avait dedans, un cadre photo où je pouvais voir mes parents, en tenue d'explorateurs, qui prenaient la pose devant le grand opéra de Sydney. Un petit mot était écrit en bas à droite:

"- Comme l'argent manque ces derniers temps, nous te ramenons juste un petit quelque chose. Pas grande chose mais j'espère que ça te plaira ! Maman."

Juste derrière le cadre, une antiquité australienne, qui apparemment servait à écouter à travers les murs.

Étonné,je remis le tout dans la boîte et le mis sous le lit, j'allai ensuite dans la salle de bain pour me doucher.