Episode 001 d'Angelina

Je viens d'arriver dans le pensionnat. Je regarde l'imposant bâtiment à la façade de pierre, et ses grandes grilles devant lui donne l'allure d'une prison. Je n'ai plus du tout envie d'entrer, même si je n'ai plus le choix. Un centaine de jeunes de mon âge parlent dans la grande cour. Mais je n’emprunterais pas cette entrée, je prends une porte sur le côté que le concierge m'indique. Je suis extrêmement chargée, je fais rouler une énorme valise prête à craquer de ma main droite, une autre de la main gauche et mon sac de cours rempli d'affaires neuves sur le dos. Le concierge tâtonne sa petite moustache noire, réajuste sa salopette bleue et le col de son t-shirt rouge. On aurait dit Mario. Il ouvre une grande armoire remplie de clés, en prend une au hasard et me fais signe de le suivre. Nous traversons un grand couloir sombre, et nous nous arrêtons devant la chambre portant le numéro cent dix-huit. Il insère la clé dans la serrure, ouvre et me fais entrer. Je découvre un petit couloir se divisant en trois pièces : la salle de bain, les toilettes, et la chambre. Je pose mes affaires sur le lit et Mario me dit :
- Je te laisse découvrir la chambre. Si tu as un problème, n’hésite pas à en parler à un adulte et mon bureau ce situe au bout du couloir. Voila. Les cours commencent Lundi.
- Merci, Monsieur.
Il referme la porte après avoir changé de côté la clé. Je décide de visiter un peu ma nouvelle chambre. Je me dirige vers les toilettes, m’assis dessus. Mes genoux sont collés à la porte, ce n’est pas très agréable pour faire ses petits besoins. Ensuite, je vais dans la salle de bain.
- C’est vraiment riquiqui…
La douche est propre, ainsi que l’évier. Une petite lampe est accrochée au mur, au-dessus d’un minuscule porte-serviettes. Deux petites étagères sont en dessus de l’évier. Dans le couloir ne se trouve seulement qu’un porte-manteau et une poubelle. Je rentre dans la chambre. Mon lit est en hauteur, c’est génial ! En dessus, ce trouve un petit fauteuil. De l’autre côté de la pièce, une petite armoire et un bureau avec chaise en bois. Les murs de la chambre sont lilas, le reste est beige. C’est parfait ! J’ouvre les fenêtres, écartant les rideaux violets, le seul inconvénient est que l’odeur de la javel est insupportable. J’ouvre ma valise et commence à installer mes affaires. Tout d’un coup, un bruit de guitare électrique rugit, provenant de la cour. Je me relève brusquement, surprise, et me cogne le dos contre le coin de la fenêtre.
- AIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!